🟥 PSG – une victoire, et Angers trinque une fois de plus.
Hier soir, pendant que le Paris Saint-Germain remportait avec éclat sa première Ligue des champions, le centre-ville d’Angers sombrait dans un tout autre scénario.
🎯 Des violences gratuites en marge de la fête
Des groupes d’individus ont profité de l’effervescence pour semer le chaos. Boulevard Foch, rue Lenepveu, place du Ralliement : des vitrines défoncées, des commerces pillés – notamment la boutique Lacoste – et un climat de peur pour les riverains et les commerçants. Montant estimé des dégâts : près de 50 000 euros. Quatre interpellations ont eu lieu. Une réponse policière a été nécessaire, notamment par l’usage de gaz lacrymogènes.
📍 Angers encore pénalisée
Ce qui devait être une fête sportive est devenu, pour les Angevins, un cauchemar de plus. Une ville sans rapport avec Paris, avec le PSG, avec la gestion de la sécurité nationale, mais dont les habitants paient la note. Encore une fois. Car ce sont toujours les mêmes : les commerçants du centre-ville, les familles, les passants, les habitants du quotidien, qui subissent.
⚖️ Des questions à poser
Pourquoi Angers est-elle devenue le théâtre de débordements qui ne la concernent en rien ? Pourquoi n’y avait-il pas de dispositif d’anticipation face à ce type d’attroupements festifs mais à risque ? Comment expliquer une telle impunité ? Une victoire footballistique ne devrait jamais se solder par des scènes de pillage.
🕯️ Un triste reflet de notre époque
La passion sportive mérite mieux que d’être mêlée à des actes de destruction. Les Angevins méritent mieux que d’être, une fois encore, les otages collatéraux de violences importées. Et si on commençait enfin à se demander : à qui profite la violence quand elle laisse un centre-ville exsangue au petit matin ?
