🌿 Pour moi, la politique, c’est croire, aimer, convaincre
Il y a des phrases qui résonnent en moi comme des évidences, des repères qui structurent ma manière d’être et d’agir.
Celle-ci en fait partie :
Pour moi, la politique, c’est croire, aimer, convaincre.
Pas par posture. Pas pour faire joli dans un programme électoral. Mais parce que ces trois verbes résument profondément la manière dont je conçois l’engagement public : avec une boussole intérieure, une attention sincère aux autres, et la volonté de construire ensemble.
✨ Croire — une boussole intérieure
Croire, pour moi, c’est le point de départ.
C’est être animé par des convictions profondes, par une vision de la société qui va au-delà des calculs électoraux ou des effets de mode. Croire, c’est refuser de se laisser dicter sa ligne par les vents dominants.
Je me reconnais dans la tradition de la démocratie chrétienne. Ce courant, parfois méconnu aujourd’hui, m’a façonné : il place la dignité de chaque personne au centre de la vie politique, croit à la force du dialogue, et défend la recherche du bien commun avant les intérêts particuliers.
Croire, c’est aussi vouloir vivre en cohérence. Ce que je dis en public doit être en accord avec ce que je crois au plus profond de moi. C’est une exigence qui rend le chemin parfois plus escarpé, mais c’est aussi ce qui lui donne son sens.
Je ne crois pas à une politique sans âme. Sans convictions, la politique devient une simple technique de pouvoir. Et ça, très franchement, ce n’est pas ma manière de la vivre.
❤️ Aimer — une condition essentielle
Aimer, ensuite. Cela peut sembler naïf dans le climat politique actuel, et pourtant…
Si l’on n’aime pas profondément les personnes que l’on prétend représenter, alors rien n’est possible.
Aimer, c’est d’abord écouter. Se mettre réellement à la place de l’autre. Accueillir la complexité des parcours, les colères comme les espoirs. C’est aller sur le terrain, partager des moments de vie, entendre des récits parfois bouleversants sans détourner le regard.
Aimer, ce n’est pas être d’accord avec tout le monde. Ce n’est pas tout accepter. Mais c’est refuser le mépris, la condescendance, l’indifférence.
C’est reconnaître la dignité de chacun, même lorsque nous sommes en désaccord profond.
Sans amour pour les gens, pour la diversité des vies, pour la beauté parfois fragile de nos communautés humaines, la politique devient froide, désincarnée. Elle perd son sens premier : servir.
💬 Convaincre — le cœur du débat démocratique
Enfin, convaincre. Parce que la politique n’est pas une foi solitaire : elle se partage, se confronte, se discute.
Convaincre, c’est avoir le courage de défendre ses idées, sans arrogance mais sans se diluer non plus. C’est accepter la controverse, le débat contradictoire, parfois même le heurt des convictions.
Oui, il faut parfois férailler. Parce que les idées méritent d’être éprouvées, confrontées, bousculées. Mais cela peut se faire dans le respect, sans jamais humilier ou écraser l’autre.
Convaincre, c’est aussi accepter que l’on ne persuade pas tout le monde. Mais semer des graines, ouvrir des chemins, provoquer des prises de conscience.
La démocratie ne vit pas de monologues : elle vit de dialogues exigeants, de débats sincères, d’arguments échangés avec passion et honnêteté.
🌱 Croire, aimer, convaincre… une boussole pour agir
Ces trois verbes — croire, aimer, convaincre — ne sont pas des mots abstraits pour moi. Ce sont des lignes de vie.
Ils structurent ma manière de m’engager, que ce soit dans une campagne municipale, au sein d’un conseil national, ou tout simplement dans les échanges quotidiens avec mes concitoyens.
À une époque où la politique se réduit trop souvent à des tactiques de communication et des affrontements stériles, je reste convaincu qu’il est possible — et nécessaire — de remettre de l’humain, de la foi intérieure et du dialogue vrai au cœur de la vie publique.
Ce n’est pas le chemin le plus facile. Mais c’est, à mes yeux, le seul qui vaille vraiment la peine d’être emprunté.
